Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais alors que je m'étais promis d'essayer d'alimenter cette page régulièrement avec de nouveaux textes, en fait ça fait longtemps que je n'ai rien écrit d'intéressant. Heureusement il reste d'autres gens pour créer des choses intéressantes à ma place, comme ceci.
mercredi 21 janvier 2009
mercredi 1 octobre 2008
Y a un peu plus, je vous le mets quand même ?
Histoire de pouvoir répondre rapidement chaque fois, j'avais pris pour habitude d'écrire plusieurs messages d'avance, auxquels il suffisait ensuite d'intégrer les quelques évolutions de la situation. Le contact avec Basshiru Jubrin ayant été perdu, il me reste deux mails qui ne seront jamais envoyés. Comme je suis d'une générosité sans borne, je vous les reproduis ici :
Mon aimable Basshiru Jubrin,
Je crains hélas que tout ne soit perdu. Ces pourceaux de bolchéviques sont aux frontières et j’entends gronder le tonnerre des canons de la Révolution. Il me faut quitter mes terres avant que ces féroces soldats ne viennent me mugir jusque dans les bras et pratiquer divers actes répréhensibles sur mes fils et mes compagnes.
J’ai déjà donné congé à mes gens ; je vous en conjure mon ami, faites-en de même après les avoir fait préparer vos bagages. Je sais qu’il est douloureux de devoir abandonner un château séculaire et familial à ces crapules sans Dieu, mais la préservation de nos vies est à ce prix.
Mon attelage est déjà prêt est je gagnerai ce soir, à la faveur de la pénombre, la forêt de Sherwood où avec quelques fidèles et gais compagnons d’armes, nous préparerons la riposte, car il n’est pas dit que le domaine sacré des Enclume restera éternellement aux mains de ces bouchers rouges. De votre côté, demandez à votre fidèle esclave maure de vous escorter de toute urgence auprès de l’abbé Chibre au couvent de Saint-Mamadou. L’abbé est un ami personnel et si vous lui demandez assistance de ma part, soyez assuré que cet homme de Dieu irréprochable vous accordera sa protection inconditionnelle en cette période de trouble qui nous menace.
Je comprends que cela vous coûte de devoir rester caché tandis que le sang d’hommes de bien sera versé au nom d’un idéal fragile et que de nombreux princes valeureux perdront leur noble vie aux mains de ces hyènes impies. Mais la guerre est un cauchemar sans fin qui ne pourrait que souiller une âme pure telle que la vôtre, Monsieur Basshiru Jubrin, et je veux vous savoir à l’abri de ses serres empoisonnées. C’est à moi, baptisé dès le plus jeune âge au feu du combat, qu’il incombe de mener cette lutte. Ne vous inquiétez pas, je ne serai pas seul dans cette longue nuit sans lune où tomberont tant de braves tandis que retentiront les feulement des chiens de guerre. Le Duc d’Huque, le Marquis de Carabas et le Brice de Nice ont promis de m’envoyer du renfort et je ne manquerai pas de fiers guerriers sous mes ordres. Si cela peut vous rassurer quant à notre nombre, j’ai déjà pris une réservation pour 300 personnes dans l’éventualité d’un dîner en Enfer ce soir. Les tables sont chères, mais la nourriture est exquise. Quoiqu'un peu trop épicée.
Vous reverrai-je, mon Basshiru Jubrin ? Seul Mars et Odin le savent, et vous savez comme ils sont, ils ne veulent jamais rien dire à l’avance, pour préserver le suspense. Je peux comprendre leur position, mais avouez que pour faire des projets d’avenir, ce n’est pas très pratique.
Si les circonstances devaient m’amener à la défaite, au trépas, à la fuite, sachez que je n’oublierais jamais vos lettres enflammées, nos échanges passionnés, le parfum de vos cheveux. Et chaque fois que j’entendrai tinter le rire triste d’un enfant malade ou le fracas des cavaliers du Rohan parcourant la Marche, mes oreilles n’auront d’yeux que pour le son mélodieux de votre nom chanté par le vent dans les branches… Basshiru Jubrin…
Il est temps pour moi de remettre ce parchemin à mon messager et de prendre les armes. Hâtez-vous, ne faites pas attendre l’abbé Chibre, qui est toujours ravi d’accueillir une nouvelle jouvencelle dans la maison du Seigneur.
Eternellement à vous,
Votre chevalier, M. Enclume
-------------------------------
M. Basshiru Jubrin, mon ami fidèle,
Vous avez peut-être été surpris par mon courrier précédent et je vous présente mes plus plates excuses. Il s’agissait évidemment, vous l'aurez compris à la lecture, d’une commande pour un pain-surprise que je comptais adresser à ma boulangère (dont je vous ai déjà parlé), mais que je vous ai envoyé par erreur du fait de la similitude de vos adresses e-mail à tous deux. Avouez tout de même que le quiproquo est assez cocasse et savoureux !
Evidemment, je suppose aussi que vous devez être inquiet qu’une telle fausse manœuvre ait pu se produire alors que nous sommes en train de traiter une affaire nécessitant un secret absolu et une prudence sans faille. Je tiens à vous rassurer : l’erreur est réparée, nous aurons quand même le pain-surprise à temps pour le pot de départ de Jean-Jacques, qui nous quitte après 27 ans de bons et loyaux services à la quincaillerie. Croyez bien que ce n’est pas de gaieté de cœur que je licencie ce brave homme dont la conscience professionnelle n’a jamais été mise en défaut mais les hommes d’affaires importants comme vous et moi sont souvent amenés à faire ainsi, pour le bien commun, des choix douloureux.
Pour le reste, là non plus ne vous inquiétez pas, ce léger incident ne signifie pas que ma boulangère a, quant à elle, reçu un message qui vous était destiné. Je sais l’importance de la discrétion dans cette affaire où la confusion est telle qu’il devient difficile de distinguer ses amis de ses ennemis. Mais soyez sans crainte, même au plus fort de nos ébats, dans ces moments où l’on a tendance à laisser de côté la raison pour laisser parler nos instincts primaux les plus enfouis, jamais je n’ai eu la faiblesse de lâcher un "Ah Jeannine ma ribaude, si tu savais tout le pognon qu’on va se faire avec le coup de la veuve Foutounké et de Walter Mishmack l’ingénieur australien, on va nager dans les lingots d’or ma grosse cochonne dévergondée insatiable" ou toute autre remarque de ce genre. Jamais je ne lui ai révélé de numéros de compte ou d’adresse e-mail, pas même en pleine éjaculation faciale. Je ne suis pas de ces bavards qui exposent au grand jour les affaires secrètes et importantes, comme tant de gens le font de nos jours en déballant leurs négociations privées par internet, sur des blogs ou des forums.
Ces dossiers restent évidemment entre vous et moi seuls. Les gens ne doivent pas savoir ; l’opinion publique n’est pas prête à accepter cela. C’est pareil avec tous les grands visionnaires ; quand Galilée a inventé la gravitation universelle, au départ tout le monde l’a pris pour un fou, et pourtant aujourd’hui tout le monde s’en sert aussi naturellement que d’un téléphone portable ou d’un accélérateur de particules. Bref, tout ça pour vous dire que personne d’autre que nous n’est au courant. Tenez, je vais même vous faire une confidence : je tiens moi-même à en savoir le moins possible pour éviter de trop m’en dire et de tout faire rater, et je consomme à cette fin de fortes doses de psychotropes expérimentaux qui devraient, à terme, me permettre de subir des lésions permanentes au cerveau. De cette façon, impossible d’éventer le secret et de voir nos projets de richesses contrariés par des gens moins honnêtes que nous.
Je vous laisse, je dois passer "prendre le pain" si vous voyez ce que je veux dire, nudge-nudge-wink-wink-say-no-more.
Boulangèrement vôtre,
Monsieur Enclume
Mon aimable Basshiru Jubrin,
Je crains hélas que tout ne soit perdu. Ces pourceaux de bolchéviques sont aux frontières et j’entends gronder le tonnerre des canons de la Révolution. Il me faut quitter mes terres avant que ces féroces soldats ne viennent me mugir jusque dans les bras et pratiquer divers actes répréhensibles sur mes fils et mes compagnes.
J’ai déjà donné congé à mes gens ; je vous en conjure mon ami, faites-en de même après les avoir fait préparer vos bagages. Je sais qu’il est douloureux de devoir abandonner un château séculaire et familial à ces crapules sans Dieu, mais la préservation de nos vies est à ce prix.
Mon attelage est déjà prêt est je gagnerai ce soir, à la faveur de la pénombre, la forêt de Sherwood où avec quelques fidèles et gais compagnons d’armes, nous préparerons la riposte, car il n’est pas dit que le domaine sacré des Enclume restera éternellement aux mains de ces bouchers rouges. De votre côté, demandez à votre fidèle esclave maure de vous escorter de toute urgence auprès de l’abbé Chibre au couvent de Saint-Mamadou. L’abbé est un ami personnel et si vous lui demandez assistance de ma part, soyez assuré que cet homme de Dieu irréprochable vous accordera sa protection inconditionnelle en cette période de trouble qui nous menace.
Je comprends que cela vous coûte de devoir rester caché tandis que le sang d’hommes de bien sera versé au nom d’un idéal fragile et que de nombreux princes valeureux perdront leur noble vie aux mains de ces hyènes impies. Mais la guerre est un cauchemar sans fin qui ne pourrait que souiller une âme pure telle que la vôtre, Monsieur Basshiru Jubrin, et je veux vous savoir à l’abri de ses serres empoisonnées. C’est à moi, baptisé dès le plus jeune âge au feu du combat, qu’il incombe de mener cette lutte. Ne vous inquiétez pas, je ne serai pas seul dans cette longue nuit sans lune où tomberont tant de braves tandis que retentiront les feulement des chiens de guerre. Le Duc d’Huque, le Marquis de Carabas et le Brice de Nice ont promis de m’envoyer du renfort et je ne manquerai pas de fiers guerriers sous mes ordres. Si cela peut vous rassurer quant à notre nombre, j’ai déjà pris une réservation pour 300 personnes dans l’éventualité d’un dîner en Enfer ce soir. Les tables sont chères, mais la nourriture est exquise. Quoiqu'un peu trop épicée.
Vous reverrai-je, mon Basshiru Jubrin ? Seul Mars et Odin le savent, et vous savez comme ils sont, ils ne veulent jamais rien dire à l’avance, pour préserver le suspense. Je peux comprendre leur position, mais avouez que pour faire des projets d’avenir, ce n’est pas très pratique.
Si les circonstances devaient m’amener à la défaite, au trépas, à la fuite, sachez que je n’oublierais jamais vos lettres enflammées, nos échanges passionnés, le parfum de vos cheveux. Et chaque fois que j’entendrai tinter le rire triste d’un enfant malade ou le fracas des cavaliers du Rohan parcourant la Marche, mes oreilles n’auront d’yeux que pour le son mélodieux de votre nom chanté par le vent dans les branches… Basshiru Jubrin…
Il est temps pour moi de remettre ce parchemin à mon messager et de prendre les armes. Hâtez-vous, ne faites pas attendre l’abbé Chibre, qui est toujours ravi d’accueillir une nouvelle jouvencelle dans la maison du Seigneur.
Eternellement à vous,
Votre chevalier, M. Enclume
-------------------------------
M. Basshiru Jubrin, mon ami fidèle,
Vous avez peut-être été surpris par mon courrier précédent et je vous présente mes plus plates excuses. Il s’agissait évidemment, vous l'aurez compris à la lecture, d’une commande pour un pain-surprise que je comptais adresser à ma boulangère (dont je vous ai déjà parlé), mais que je vous ai envoyé par erreur du fait de la similitude de vos adresses e-mail à tous deux. Avouez tout de même que le quiproquo est assez cocasse et savoureux !
Evidemment, je suppose aussi que vous devez être inquiet qu’une telle fausse manœuvre ait pu se produire alors que nous sommes en train de traiter une affaire nécessitant un secret absolu et une prudence sans faille. Je tiens à vous rassurer : l’erreur est réparée, nous aurons quand même le pain-surprise à temps pour le pot de départ de Jean-Jacques, qui nous quitte après 27 ans de bons et loyaux services à la quincaillerie. Croyez bien que ce n’est pas de gaieté de cœur que je licencie ce brave homme dont la conscience professionnelle n’a jamais été mise en défaut mais les hommes d’affaires importants comme vous et moi sont souvent amenés à faire ainsi, pour le bien commun, des choix douloureux.
Pour le reste, là non plus ne vous inquiétez pas, ce léger incident ne signifie pas que ma boulangère a, quant à elle, reçu un message qui vous était destiné. Je sais l’importance de la discrétion dans cette affaire où la confusion est telle qu’il devient difficile de distinguer ses amis de ses ennemis. Mais soyez sans crainte, même au plus fort de nos ébats, dans ces moments où l’on a tendance à laisser de côté la raison pour laisser parler nos instincts primaux les plus enfouis, jamais je n’ai eu la faiblesse de lâcher un "Ah Jeannine ma ribaude, si tu savais tout le pognon qu’on va se faire avec le coup de la veuve Foutounké et de Walter Mishmack l’ingénieur australien, on va nager dans les lingots d’or ma grosse cochonne dévergondée insatiable" ou toute autre remarque de ce genre. Jamais je ne lui ai révélé de numéros de compte ou d’adresse e-mail, pas même en pleine éjaculation faciale. Je ne suis pas de ces bavards qui exposent au grand jour les affaires secrètes et importantes, comme tant de gens le font de nos jours en déballant leurs négociations privées par internet, sur des blogs ou des forums.
Ces dossiers restent évidemment entre vous et moi seuls. Les gens ne doivent pas savoir ; l’opinion publique n’est pas prête à accepter cela. C’est pareil avec tous les grands visionnaires ; quand Galilée a inventé la gravitation universelle, au départ tout le monde l’a pris pour un fou, et pourtant aujourd’hui tout le monde s’en sert aussi naturellement que d’un téléphone portable ou d’un accélérateur de particules. Bref, tout ça pour vous dire que personne d’autre que nous n’est au courant. Tenez, je vais même vous faire une confidence : je tiens moi-même à en savoir le moins possible pour éviter de trop m’en dire et de tout faire rater, et je consomme à cette fin de fortes doses de psychotropes expérimentaux qui devraient, à terme, me permettre de subir des lésions permanentes au cerveau. De cette façon, impossible d’éventer le secret et de voir nos projets de richesses contrariés par des gens moins honnêtes que nous.
Je vous laisse, je dois passer "prendre le pain" si vous voyez ce que je veux dire, nudge-nudge-wink-wink-say-no-more.
Boulangèrement vôtre,
Monsieur Enclume
Le combat cesse, faute de combattants
Après ça, les choses s'arrêtent, je crois qu'on s'était lassé tous les deux, Basshiru Jubrin et moi, lui parce qu'il ne recevait pas de sous, moi parce qu'écrire des couillonnades dans le vent ne m'amusait plus autant qu'au début, même si ça continuait de faire rire les quelques personnes avec qui je les partageais.
Depuis, malheureusement, je n'ai pas reçu d'autre proposition d'arnaque pour relancer la machine. Alors si je continue à alimenter ces pages, ce sera avec autre chose. Par exemple, il y a quelques mois j'ai écrit la Bible. Je vais peut-être la publier ici.
M. Enclume répond une dernière fois
Sujet : BONJOUR MONSIEUR JUBRIN
Cher ami Basshiru,
Je suis inquiet, je pensais que votre avocat et le mien devaient régler ensemble notre affaire concernant WALTER MISHMACK L'INGENIEUR AUSTRALIEN, et mon avocat, Maître Leonid Stovroi, vient de m'informer qu'il n'avait aucune nouvelle de Maître Luke Onochie, votre avocat.
Je ne sais pas si vous connaissez bien Maître Stovroi. C'est un avocat assez connu dans son pays à ce qu'il m'a dit. Et sa femme Irina est absolument charmante. Ils sont de Lettonie tous les deux. Je trouvais ça amusant, pour une quincaillerie, d'avoir un avocat letton. Parce qu'on vend des articles en laiton, évidemment. Des pontets, des équerres, tout ça. Bon je ne sais pas si l'astuce fonctionne aussi bien en africain, mais en français en tout cas c'est assez cocasse. Laiton/Letton... Avouez que la coïncidence est amusante quand même pour une quincaillerie. Ca aurait été moins drôle s'il avait été pakistanais, ou si j'avais eu un magasin de chaussures. Mais là, bon, ça fait un jeu de mot donc.
Mais trève de calembours. Il y a tout de même un problème assez sérieux à traiter. Soyez gentil de me renvoyer de vos nouvelles, et d'inciter Maître Onochie à reprendre contact au plus vite avec Maître Stovroi. Je ne voudrais pas que tout cet argent que je dois vous envoyer se perde en route.
Salutations joviales et primesautières,
Je suis inquiet, je pensais que votre avocat et le mien devaient régler ensemble notre affaire concernant WALTER MISHMACK L'INGENIEUR AUSTRALIEN, et mon avocat, Maître Leonid Stovroi, vient de m'informer qu'il n'avait aucune nouvelle de Maître Luke Onochie, votre avocat.
Je ne sais pas si vous connaissez bien Maître Stovroi. C'est un avocat assez connu dans son pays à ce qu'il m'a dit. Et sa femme Irina est absolument charmante. Ils sont de Lettonie tous les deux. Je trouvais ça amusant, pour une quincaillerie, d'avoir un avocat letton. Parce qu'on vend des articles en laiton, évidemment. Des pontets, des équerres, tout ça. Bon je ne sais pas si l'astuce fonctionne aussi bien en africain, mais en français en tout cas c'est assez cocasse. Laiton/Letton... Avouez que la coïncidence est amusante quand même pour une quincaillerie. Ca aurait été moins drôle s'il avait été pakistanais, ou si j'avais eu un magasin de chaussures. Mais là, bon, ça fait un jeu de mot donc.
Mais trève de calembours. Il y a tout de même un problème assez sérieux à traiter. Soyez gentil de me renvoyer de vos nouvelles, et d'inciter Maître Onochie à reprendre contact au plus vite avec Maître Stovroi. Je ne voudrais pas que tout cet argent que je dois vous envoyer se perde en route.
Salutations joviales et primesautières,
M. ENCLUME
M. Basshiru envoie des documents extrêmement crédibles
Sujet : VOICI LA REPONSE ET LA CERTIFICAT DE MORT ATTACHE FISHIER
CHERE AMI BONJOUR
Je vous promets de mener une collaboration sérieuse et sincère avec vous en vous donnant également ma confiance et ma contribution pour que cette affaire nous rende heureux et que nous formions par la suite une seule famille.
Toutefois je vous prie d'éloigner de vous toute inquiétude car j'ai eu le temps de bien étudier cette opération.respectez juste mes consignes et tout ira très bien.Ainsi donc,faites vite parvenir cette reponse et le certificat de mort avec le frais de procedure 3850 euro envoyer tout ça rapidement a l'avocat comme la banque vous ai dire . cher ami je vous ai contacteur dan cette afaire pour notre bien donc il ne faut pas me fait perdre ça merci voici le quastionnaire avec reponse et la certificat de mort attacheur
MR BASSHIRU
MR BASSHIRU
M. Enclume relance M. Basshiru
Sujet : URGENT !!!!!! (!!)
Mon grand ami fidèle Basshiru Jubrin,
Mon grand ami fidèle Basshiru Jubrin,
Votre avocat m'écrit, il me demande des documents que vous ne m'avez jamais envoyés, comme le certificat de mort par exemple. Et vous ne m'avez toujours pas répondu au 2ème questionnaire que je vous ai envoyé. Je suis très inquiet, j'ai peur que tout cet argent ne se perde. Si vous n'avez plus besoin des 3850 euros, il faut me le dire.
Répondez vite cher ami. C'est très important. Répondez au questionnaire que je vous ai envoyé l'autre jour, et envoyez-moi le certificat de mort pour l'avocat Maître Luke. Pour l'amour de DIEU l'étincelant, dépêchez-vous.
Veuillez agréer,
M. Enclume
Et pendant ce temps à Vera Cruz...
M. Enclume et M. Basshiru Jubrin continuent de s'échanger quelques messages, mais les choses touchent vraiment à leur fin. Le brave escroc paraît de moins en moins motivé par sa propre arnaque et fait les choses par-dessus la jambe, sans plus y croire. Quel dommage !
Maître Stovroi veut respecter scrupuleusement la procédure
Sujet : MESSAGE DE MAITRE LEONID STOVROI
MESSIRE LUKE LAVOCAT
BONJOURE
JAI LI MESSAGE DE VOUS. VOUS APPELLER MOI MONSSIEUR LAVOCAT. JE SAIS PAS COMME CHER VOUS DANS PAYS DAFRICAIN MAIS ICI LA PROSSEDURE NORMAL CEST VOUS APPELLER MOI MAITRE LEONID STOVROI PAS MONSIER. JE SUIS UN AVOCAT ET IL DOIT DIRE MAITRE. CEST JUSTE PROSSEDURE NORMAL DAVOCAT EN FRANCE. DESOL SI PAS COMME DANS LES PAYS DE NOIRS.
MON CHEF MONSIER ENCLUME IL A PREPARER LE ARGENT POURRE SECRETERE MAI JE PAS POSSIBLE ENVOYER A VOUS SI VOUS FAITE PAS PROSSEDURE NORMALE DE DIRE MAITRE LEONID STOVROI ET PAS MONSSIEUR LAVOCAT DANS LES MASSAGES.
APPELLE MOI MAITRE LEONID STOVROI SVP. TRES TRES IMPORTANT POUR PROSSEDURE.
TRES CORDIAL DE BONNE MANIERE A VOUS
MAITRE LEONID STOVROI (AVOCAT)
MESSIRE LUKE LAVOCAT
BONJOURE
JAI LI MESSAGE DE VOUS. VOUS APPELLER MOI MONSSIEUR LAVOCAT. JE SAIS PAS COMME CHER VOUS DANS PAYS DAFRICAIN MAIS ICI LA PROSSEDURE NORMAL CEST VOUS APPELLER MOI MAITRE LEONID STOVROI PAS MONSIER. JE SUIS UN AVOCAT ET IL DOIT DIRE MAITRE. CEST JUSTE PROSSEDURE NORMAL DAVOCAT EN FRANCE. DESOL SI PAS COMME DANS LES PAYS DE NOIRS.
MON CHEF MONSIER ENCLUME IL A PREPARER LE ARGENT POURRE SECRETERE MAI JE PAS POSSIBLE ENVOYER A VOUS SI VOUS FAITE PAS PROSSEDURE NORMALE DE DIRE MAITRE LEONID STOVROI ET PAS MONSSIEUR LAVOCAT DANS LES MASSAGES.
APPELLE MOI MAITRE LEONID STOVROI SVP. TRES TRES IMPORTANT POUR PROSSEDURE.
TRES CORDIAL DE BONNE MANIERE A VOUS
MAITRE LEONID STOVROI (AVOCAT)
Maître Onochie finit par répondre à Maître Stovroi
Sujet : MESSAGE DE LUKE & CO CHEMBERS
MONSSIER L AVOCAT BONJOUR
TOUT CE QUE IL YA DAN CETTE AFAIRE CE DE SUIVRE LE INSTRUCTION DE LA BANQUE IL YA PAS OUTRE CHOSE ET LA BANQUE LUI DEMANDE DE CE TE UN QUESTION IL FAUT LE REPONSE DE CETTE QUASTIONNAIRE ET LA BANQUE DEMANDE AUSSI LE CERTIFICAT DE MORT POUR CETTE DEFUNT CLIENT IL FAUT CETTE CERTIFICAT AUSSI ET LE FRAIS DE 3850 EURO POUR LE FRAIS DE PROCEDURE DONC MON CHER AVOCAT CE TOUT CE QUE IL FAUT POUR CETTE TRANSACTION SELON LE LOI DE LA BANQUE
VOUS POUR VAI MA ENVOYER CETTE FRAIS DE 3850 EURO PAS MONEY GRAME TRANSFERT / AVEC LE NOM DE MON SECRETEUR / MADAME OGBONNA REACHEAL UDOKA
MAITRE LUKE ONOCHIE
AVOCAT DE LA BANQUE BCB
MONSSIER L AVOCAT BONJOUR
TOUT CE QUE IL YA DAN CETTE AFAIRE CE DE SUIVRE LE INSTRUCTION DE LA BANQUE IL YA PAS OUTRE CHOSE ET LA BANQUE LUI DEMANDE DE CE TE UN QUESTION IL FAUT LE REPONSE DE CETTE QUASTIONNAIRE ET LA BANQUE DEMANDE AUSSI LE CERTIFICAT DE MORT POUR CETTE DEFUNT CLIENT IL FAUT CETTE CERTIFICAT AUSSI ET LE FRAIS DE 3850 EURO POUR LE FRAIS DE PROCEDURE DONC MON CHER AVOCAT CE TOUT CE QUE IL FAUT POUR CETTE TRANSACTION SELON LE LOI DE LA BANQUE
VOUS POUR VAI MA ENVOYER CETTE FRAIS DE 3850 EURO PAS MONEY GRAME TRANSFERT / AVEC LE NOM DE MON SECRETEUR / MADAME OGBONNA REACHEAL UDOKA
MAITRE LUKE ONOCHIE
AVOCAT DE LA BANQUE BCB
Snobé par Maître Onochie, Maître Stovroi insiste
Sujet : IMPORTANT URGENT
MESSIRE LUKE,
BONJOUR
TRES IMPORTANT VOUS LISER CA.
JE PAS RECU REPONSE DE VOUS SUR AUTRE MESSAGE JAI ENVOYE DEJA.
JE DOIS ENVOIR ARGENT DE MONSSIER ENCLUME (IL EST MON CHEFFE) (MOI AVOCAT POUR SON SERVICE) POUR VOUS VITE MAIS IL FAUT REPONSE IMPPORTANT DE VOU MERCI (POUR ARGENT).
POUR LE 3850 SIL VOUS PLAIS MERRCI.
AGREMENTER CORDIALITE SINCCERE DE MOI A VOUS (SVP),
MAITRE LEONID STOVROI
MESSIRE LUKE,
BONJOUR
TRES IMPORTANT VOUS LISER CA.
JE PAS RECU REPONSE DE VOUS SUR AUTRE MESSAGE JAI ENVOYE DEJA.
JE DOIS ENVOIR ARGENT DE MONSSIER ENCLUME (IL EST MON CHEFFE) (MOI AVOCAT POUR SON SERVICE) POUR VOUS VITE MAIS IL FAUT REPONSE IMPPORTANT DE VOU MERCI (POUR ARGENT).
POUR LE 3850 SIL VOUS PLAIS MERRCI.
AGREMENTER CORDIALITE SINCCERE DE MOI A VOUS (SVP),
MAITRE LEONID STOVROI
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